Blog du cahier de brouillon

Craig Johnson écrit là une bien étrange aventure, toujours dans le Wyoming où les ruisseaux qui descendent des montagnes rappellent que la nature est toujours un élément avec qui il faut compter, comme les indiens.

Le shérif Longmire est personnellement touché lorsqu'il découvre une photo d'une jeune fille vietnamienne posant à côté de lui... photo datant de la fin des années 60, alors qu'il était en poste au Vietnam juste avant l'offensive du Têt. Et l'on découvre un épisode de la guerre du Vietnam, vu à travers le prisme d'un shérif qui croit en l'humanité plus qu'en son colt. Quoique...

Un excellent livre écrit dans la veine habituelle de l'auteur, sur un rythme lent mais constant.

Surprise ? Oui, celle de la déception. On dira tout ce que l'on voudra, je fais partie de ceux qui n'ont pas aimé la reprise de la série. Donc déçu, quand les trois premiers tomes avaient été tant prometteurs.

L'histoire, certainement par choix de créer l'ambiance, est longue à se mettre en route, l'auteur s'appesantit sur des détails sans importance et la présentation des personnages n'en finit plus. Et puis au trois quarts du livre, tout s'enclenche ! Mais à ce niveau, c'est une nouvelle de cinquante pages qu'il aurait fallu écrire, et l'histoire était dite.

J'ai le sentiment diffus que l'histoire passe à côté du plus important ; ou bien cela signifie-t-il la venue d'autres épisodes qui tenteront de relever un défi bien mal parti ? A en croire Wikipédia, la réponse serait "oui"... mais la question suivante sera : cela vaudra-t-il le coup d'oeil ? A suivre - ou pas !

Un roman qui détonne par son rythme et les personnages ! Dans la veine du "Da Vinci code" sur le plan de l'énigme, d'un James Bond mâtiné d'Indiana Jones pour décrire le personnage principal, Steve Berry tient son lecteur en haleine jusqu'au bout de l'aventure.

Cotton Malone emmène son équipe en Chine, sur les traces d'un monastère oublié et la magie opère. Bon, à vrai dire, il y a tout de même quelques invraisemblances et quelques exagérations, mais quand on s'appelle Malone, il faut croire que tout est excusable !

Pour ceux qui aiment le rythme, y compris ceux qui n'ont pas aimé "Da Vinci code"...

Une nouvelle aventure du commissaire Van In, féru de Duvel et amoureux de son épouse. Ce dernier point à son importance, car Pieter Aspe n'a de cesse, au cours de cette enquête, de mettre sur la route de son commissaire nombre de jolies créatures qui, telles les sirènes d'Ulysse, cherchent - ou pas d'ailleurs - à l'attirer dans leur filet.

Sur les traces de Simenon, autre auteur belge, qui avait invité régulièrement le lecteur chez son commissaire Maigret, dans son intimité familiale, Pieter Aspe partage avec ses lecteurs une tranche de vie de son commissaire Van In. Un roman noir qui fait la part belle à la famille, avec la ville de Bruges en arrière plan.

Quel destin que celui de Jeanne ! Après avoir sauvé le royaume de France, après avoir rétabli l'autorité d'un roi chancelant, après avoir été martyrisée et brûlée vive par l'Anglais, après avoir été réhabilité par la justice de son temps, après avoir été canonisée par l'église romaine, voici un nouvel épisode qui fait ressurgir sa mémoire : son anneau précieux revient en terre de France !

Acquis par le Puy du Fou, l'anneau au prix de La Pucelle d'Orléans prend désormais le statut de trésor - ce en quoi, Tolkien et Gollum n'ont rien inventé... enfin, si peu. Et si, à l'instar de l'Anneau Unique, l'anneau de Jeanne devait rassembler et lier tous les humains dans un destin unique ? Comme écrit dans le roman, l'anneau avait un pouvoir maléfique... N'a t-il pas entraîné la Jeanne au bûcher... ? A méditer.