Blog du cahier de brouillon

Je rêve parfois de m'offrir une vieille Remington, façon D. Hammett. Certainement pour conjurer le sort et rapprocher mes conditions d'écriture au plus près de celle des écrivains célébrés pour leurs oeuvres. Las, ce n'est pas en portant le chapeau de Bob Dylan que j'aurais le talent de Bob Dylan, ainsi que le faisait très justement observer un célèbre humoriste.

Par commodité, je suis enclin à utiliser les outils modernes pour écrire mes textes. L'ordinateur à cela de plus pratique que l'antique machine à écrire, il permet de remettre cent fois son ouvrage sur le métier, sans recommencer du début. Dès lors, pourquoi se priver d'outils pratiques ?

J'utilise trois types de produits pour construire mes histoires qui découlent de trois besoins différents :

• la mise en ordre des idées ;
• l'ordonnancement des idées, des personnages, des lieux et autres éléments d'importance dans l'histoire ;
• la prise de notes et la rédaction de l'histoire.

Les idées :

L'utilisation d'un logiciel heuristique (non, ça ne s'invente pas) est pratique pour ordonner les idées qui arrivent foisonnantes. Deux produits libres ont ma préférence : freemind et xmind. Simples d'utilisation, ils sont faciles à mettre en oeuvre dans un environnement Linux.

Les personnages :

C'est peut-être l'aspect le plus délicat : il s'agit pour chaque personnage, lieux ou élément de donner une description, une chronologie qui s'articule dans l'histoire. Pour cela, je connais deux solutions : celtx (qui est également un éditeur) et storybook. Comme les précédents, ils sont facilement utilisables sous Linux.

La rédaction :

Dans cet exercice, ma préférence va à openoffice.org. Il existe d'autres éditeurs, comme celtx ou abiword, mais la simplicité me paraît être un élément fondamental de l'efficacité. Et dans ce domaine, rien de mieux que d'utiliser un produit que l'on maîtrise depuis longtemps.

Néanmoins, il existe d'autres outils :

• writer tools, comme son nom l'indique, une suite d'outils pour l'écriture à intégrer dans openoffice.org ;
• pyroom, un éditeur de texte (et seulement un éditeur de texte) minimaliste qui ne laisse la place qu'à l'écriture ;
• writers' world maker, un outil qui condense tous les aspects de l'écriture au sein d'un ensemble ;
• open-office-writers, un modèle (template en anglais) à utiliser sous openoffice.org ;
• abiword, un autre logiciel de traitement de texte, plus léger que la suite openoffice.org ;
• red notebook, un petit logiciel "organiseur/prises de notes", utilisable sous Linux comme sous Windaube.

Enfin, pour être complet sur le sujet, j'ajouterai que certains logiciels sont "portables", c'est-à-dire qu'ils peuvent être installés sur une clé USB est utilisés dans une environnement différent (qui commence par W par exemple...). C'est notamment le cas de :

• freemind (présence de java sur l'ordinateur hôte souhaitable) ;
• xmind (linux + mac + windows) ;
• openoffice.org ;
• abiword, également plus léger dans sa version portable que openoffice.org.

l m'arrive encore assez souvent de parcourir le répertoire de mon ordinateur où sont stockés les polices de caractères disponibles, à la recherche d'une courbe, d'une ligne ou d'un empattement qui put avoir quelque chose d'exaltant ou de moins commun que les habituelles polices standards qui sillonnent nos documents.

es recherches m'ont conduit sur l'internet et j'ai trouvé quelques jolies fontes à lever.

Le fruit de ces recherches se compte en quelques trois sites pour les fontes de caractères :

 

le site d'Arkandis Digital Foundry, qui propose quelques jolies polices destinées plutôt aux belles lettres, mais pas seulement - à noter que les polices proposées sur ce site intègrent les accents. Les polices sont sous licence GPL2, sauf mention contraire,

 

le site Dafont.com, qui propose tous types de polices aussi bizarres qu'utiles -à noter que toutes les polices de ce site ne gèrent pas les accents. Les polices sont gratuites (freeware) mais pas toujours libres,

 

le site Open Font Library, qui, comme son nom l'indique, est une bibliothèque de polices de caractères.  Là aussi, certaines polices ne gèrent pas les accents. Les polices sont sous licence Open Font Licence,

 

our ce qui concerne les lettrines du présent article, elles ont été dénichées sur un site de l'Educational Technology of Clearinghouse de l'université de Floride (USA). Les conditions d'utilisation des dessins présentées sont limités et méritent, dès qu'on les utilise, d'être respectées.

On connaît tous le commerce équitable. On connaît tous internet (ben oui, c'est évident !). Combien savent que les deux peuvent se conjuguer ? Et je ne vous parle pas ici des sites qui vantent les labels Max Havelaar et autres. Non, je vous parle des moteurs de recherche sur internet.

La concurrence entre ces moteurs de recherche sur le net est féroce en raison des recettes publicitaires générées par le système.

"Google est votre ami" est certes une maxime amusante, mais mister Google encaisse les dividendes sans autre forme de procès, alors qu'il y a encore quelques mois, une partie de ces recettes publicitaires, dont le géant américain se repaît avidement, étaient gentiment redistribuées à des associations nécessiteuses (ceci dit sans le moindre humour).

Mais certains affichent ouvertement leur orientation "équitable" ou "socialement correcte" en redistribuant une part à l'association de son choix. Je le concède, on ne peut pas parler de pactole. Mais ne dit-on pas que ce sont les petites rivières qui font les grands fleuves ?

Parmi ces nouveaux moteurs, j'en retiens quelques uns :

Hooseek est un moteur de recherche "solidaire" qui utilise divers méta-moteurs (dont Google !, Yahoo et Live), tout en permettant de choisir l'association (ou les associations) que l'on souhaite supporter.

Doona : moteur humanitaire et solidaire géré par l'association du même nom. Se décrit comme "humanitaire".

VeoSearch : moteur solidaire, qui fonctionne un peu comme HooSeek. VeoSearch annonce reverser 50% des revenus publicitaires générés par le trafic.