L'état d'urgence est décrété en France après cette horrible soirée du 13 novembre 2015 - un vendredi 13 ! Après les attentats du 7 janvier dernier, l'horreur se répète : tueries gratuites dans le seul but d'instaurer une terreur aveugle au sein d'une nation qui réfute cette thèse : la démocratie ne peut se laisser infléchir par la barbarie et le radicalisme n'aura pas raison de nous.
Le Président Hollande a annoncé trois jours de deuil national en hommage aux victimes de cette sinistre soirée.
Le roman écrit par David Vann, "Sukkwann island", ne laisse pas indifférent le lecteur. Une aventure sympatique semble démarrer entre un père et son fils, et il devient rapidement évident que les relations sont très distandues entre les deux individus. La suite du récit ne fait que confirmer ce sentiment, jusqu'au drame inéluctable qui ne manque pas d'arriver.
L'auteur entraîne son lecteur dans un huis-clos sur fond de nature, très près des éléments au nombre desquels il ne faut pas oublier le caractère sauvage de l'homme. Une balade primée par de nombreux prix prestigieux, qui ne manquera pas d'interroger.
Il fallait y penser : la peur de se retrouver sans téléphone mobile - quelle qu'en soit la cause : batterie en panne, absence de réseau, perte ou vol, ... - se nomme la nomophobie. C'est ce que rapporte Radio Canada dans son blog Triplex, où une auto-évaluation est proposée afin de permettre à chacun de se situer.
Le test se compose de 20 questions auxquelles le testé répond (honnêtement) à chaque question côtée de 1 (pas du tout d'accord avec la proposition) à 7 (complètement d'accord avec la proposition). Le résultat donne une idée de l'addiction - ou non. Personnellement, je suis resté collé au 20... étonnant non ?
Cette étude n'est pas la première du genre, d'autres, ici et là, ont mis en évidence, depuis plusieurs années, le phénomène de l'addiction au téléphone mobile dans la société.
Pour aller juste un peu plus loin, le nomophobe doit être un voisin très proche du phubber, horrible anglicisme qui désigne celui ou celle qui snobe ses interlocuteurs directs pour ne s'intéressé qu'à son téléphone. Qui se reconnait dans cette description ?
A nouveau, le monde entier - à travers ses représentants - va se réunir au chevet de la planète Terre. Parce que la Terre est malade ! Et ceux qui se sont intrônisés médecins "es climat" vont décider de la manière de la soigner, un peu comme le faisaient en leur temps les premiers médecins en pratiquant la saignée sur le patient déjà mal en point, et aggravant souvent l'état de celui-ci voire accélérant son passage de vie à trépas.
Le gouvernement français prend donc les choses très au sérieux et organise cette conférence à Paris à compter de ce 30 novembre.
Le climat change, ce constat s'impose à tous sans avoir besoin d'une batterie d'outils scientifiques et de sortir de Polytechnique ! En témoigne l'automne que connaît actuellement la France, digne d'un printemps. Le sujet est plus qu'un enjeu de société, il concerne toute l'humanité et impactera les générations à venir... et avec cynisme, j'ajouterai : si elles viennent !
Nouveau label indépendant, qui revendique - après huit ans d'existence - son éclectisme, ce que en d'autres temps j'appelais "musiques du monde", No Format mérite un petit détours musical (normal, c'est le but !).
A travers un catalogue, effectivement largement diversifié, j'ai trouvé quelques perles qui me donnent envie d'aller plus loin et de suivre cette maison d'édition musicale, juste histoire de me laisser bercer par les sons parfois étonnants et envoûtant qui émanent de la créativité de leurs auteurs.
Avis donc aux amateurs de (bonne) musique et surtout de découvertes sympatiques, qui sont autant de sentiments qu'inspire le site de cette petite entreprise qui s'inscrit en marge des gros circuits commerciaux (ou des circuits de gros commerciaux ?).
