Cette question en soulève une plus profonde : à quoi sert de marchander sur le climat quand le constat est simple : il ne peut y avoir de négociation, soyons tous acteurs du sauvetage de la planète !
Un article publié sur politis.fr laisse songeur : il y plus d'un demi siècle que la question de l'activité humaine sur l'évolution de la planète se pose... John F. Kennedy avait créé une commission chargée de plancher sur le sujet et il y a tout juste 50 ans, son successeur - Lyndon B. Johnson - avait eu entre les mains un rapport qui, rétrospectivement, ne manque pas d'intérêt.
Le scientifique à l'origine de l'exhumation du rapport en cause, Ken Caldeira, est spécialisé dans la recherche des perturbations atmosphériques dues à l'activité humaine et sur son blog tire la sonnette d'alarme ; une de plus me direz-vous...
A nouveau, le monde entier - à travers ses représentants - va se réunir au chevet de la planète Terre. Parce que la Terre est malade ! Et ceux qui se sont intrônisés médecins "es climat" vont décider de la manière de la soigner, un peu comme le faisaient en leur temps les premiers médecins en pratiquant la saignée sur le patient déjà mal en point, et aggravant souvent l'état de celui-ci voire accélérant son passage de vie à trépas.
Le gouvernement français prend donc les choses très au sérieux et organise cette conférence à Paris à compter de ce 30 novembre.
Le climat change, ce constat s'impose à tous sans avoir besoin d'une batterie d'outils scientifiques et de sortir de Polytechnique ! En témoigne l'automne que connaît actuellement la France, digne d'un printemps. Le sujet est plus qu'un enjeu de société, il concerne toute l'humanité et impactera les générations à venir... et avec cynisme, j'ajouterai : si elles viennent !
A l'instar du prix Nobel, le prix Ig Nobel - jeu de mot sarcastique qui peut se lire "ignobel", soit français "ignoble" - récompense annuellement des lauréats auteurs de découvertes ou d'études pour le moins surprenantes, au premier abord risibles, mais qui ne peuvent manquer d'interroger.
La cérémonie a eu lieu la 17 septembre dernier et les prix décernés récompensait dix travaux que d'aucuns trouveront certainement hautement philanthropiques et utiles à l'évolution de l'humanité. La recherche a encore de beaux jours devant elle...
Je poursuis sur la route de l'environnement en relayant ce projet destiné à lutter, à sa manière, contre les produits phytosanitaires et autres cochonneries dont on nous arrose copieusement (et qui font le bonheur de certains laboratoires sans vergogne...).
L'auteur, réalisateur du documentaire, finance son projet en sollicitant une participation générale. A bon entendeur, merci.
La prise de conscience pour la sauvegarde de notre planète, avec tout bonnement l'objectif de pour pouvoir y (sur)vivre, est en cours.
Développement durable et autres appellations en sont les labels. Mais pour autant, trop nombreux sont ceux qui n'ont que faire de tout ce discours - assimilé à une doctrine post-soixante huitarde attardée - et qui continuent leurs pratiques sans se poser de question, sans se poser la question : dans quel état léguerons-nous la planète aux générations futures ?
Un appel est lancé par un collectif, auquel il est possible de souscrire ici, et relayé par les associations 350.org et Attac.fr. A quelques semaines du rendez-vous de la COP 21, l'enjeu dépasse toutes les frontières, qu'elles soient géographiques, économiques ou humaines.
