Je nais, je grandis et je disparais : qui suis-je ?

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Classé dans : général, musique Mots clés : musique, internet, radio, droit d'auteur

La question reste ouverte puisque nombre de réponses sont possibles... En la circonstance, il s'agit d'un site internet ! Nous avons tant l'habitude de naviguer sur la toile que l'on en oublie que les sites sont comme les boutiques au coin de la rue, ils peuvent aussi mettre la clé sous la porte.Et en ce qui me concerne, la fermeture du site que je cherchais est liée au non respect du droit d'auteur : le site www.grooveshark.com a vécu et affiche désormais un joli message expliquant pourquoi. Au passage, le texte invite le visiteur à se rendre sur la page whymusicmatters.com afin d'y trouver des sites légaux qui, eux, respectent scrupuleusement le droit d'auteur... et surtout le droits des "Majors" ! La presse, ici et , les fans font écho à cette fermeture de manière plus éloquente, notamment en observant qu'un clone est né du défunt. Le phénix renaissant de ses cendres - mais pour combien de temps ?

et après ?

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Classé dans : général, informatique Mots clés : liberté, expression, attentat, charlie

Dix jours après l'innommable, comment continuer à vivre son quotidien en faisant totalement abstraction du passé ? Entrer collectivement dans une psychose semble-t-il la meilleure attitude ? Je n'en ai pas le sentiment, mais il demeure néanmoins vrai que chaque citoyen ne peut faire l'objet d'une surveillance individuelle au nom d'une quelconque politique de prévention des risques ! Bienvenue dans le monde d'Orwell et réécrivons ensemble - ou mieux déclinons ensemble - son roman "1984".

Alors quoi ? Le monde se répartit en deux camps : celui prônant une liberté d'expression totale et entière et celui d'une liberté, certes, mais à condition que l'on ne touche pas à ce qui lui est précieux. Mais au bout du compte, l'un et l'autre de ces mondes ne défendent-ils pas les mêmes idées ? D'un côté une idée de la liberté sans tache, où chacun peut (à peut près) faire et dire ce qu'il veut ; de l'autre, une vision de la liberté où les droits sont les mêmes, faire et dire librement, mais où les gestes et discours sont soumis au droit moral supérieur - celui des autorités, quelles soient civiles ou religieuses, ou autres ! Ironiser, médire ou dessiner sur tout et n'importe quoi heurte une morale de bon aloi, et réclame en conséquence vengeance. John Stuart Mill aurait dit que "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres".

L'escalade paraît désormais inévitable. Les intérêts des uns vont contre l'intérêt des autres et vice-versa. Jusqu'où devrons-nous aller dans nos jeux de guerre ? Après des milliers d'années de guerres civiles, religieuses, fraternelles, pour des raisons futiles et parfois sans raison, l'homme - l'Homme - reste toujours aussi con ! Et ce trait de caractère demeure, lui, universel.

Je suis Charlie

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A travers l'acte odieux et innommable perpétré contre Charlie Hebdo, c'est ma propre liberté qui est meurtrie.

La barbarie a aujourd'hui deux visages, faciès de deux hommes qui se sont mis au ban d'une société dont ils ne comprennent visiblement pas les rouages.

"Liberté d'expression" ne doit pas faire partie de leur vocabulaire et doit être une notion trop compliquée pour leur esprit atrophiés, tant il est vrai que pour les simples d'esprit, la liberté peut engendrer une perte de repères alors que l'univers carcéral, fait de murs et de règles strictes, semble tellement rassurant !

Bonne année 2015

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Classé dans : général Mots clés : voeux, président, 2015

Au fait ! Quels étaient les voeux aux français présentés par les présidents successifs des 30 ou 50 dernières années ? Ceux de nos fiers présidents de la Vème République ? L'idée est plaisante, aussi pour résumer le tout, voici les voeux - certes moins solennels - d'une figure plus proche du "français moyen".


Les voeux de courage de François Morel sur... par Mediapart

Les 43 derniers voeux, depuis 1974, sont visibles sur le site Vie Publique. Quant aux plus anciens, ceux du Général, un extrait nous renvoie aux débuts de la communication télévisée et à un temps où la censure d'Etat était la norme. Mais cela est une autre histoire.

En attendant, bonne et heureuse année 2015.


Les Voeux du Général de Gaulle 1967 par michelfiore

Le père Noël supplicié

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Classé dans : général, littérature Mots clés : religion, fête, nativité, Noël

L'édition de France Soir du 24 décembre 1951 fêtait Noël à sa manière en relatant l'épisode surprenant survenu sur la place de la cathédrale de Dijon : l'exécution d'un hérétique accusé de paganisme par l'Eglise. Une exécution digne de celles du Moyen-Âge...

Et pourtant, cela se passait en 1951 :

« Le Père Noël a été pendu hier après-midi aux grilles de la cathédrale de Dijon et brûlé publiquement sur le parvis. Cette exécution spectaculaire s’est déroulée en présence de plusieurs centaines d’enfants des patronages. Elle avait été décidée avec l’accord du clergé qui avait condamné le Père Noël comme usurpateur et hérétique. Il avait été accusé de paganiser la fête de Noël et de s’y être installé comme un coucou en prenant une place de plus en plus grande. On lui reproche surtout de s’être introduit dans toutes les écoles publiques d’où la crèche est scrupuleusement bannie.
Dimanche à trois heures de l’après-midi, le malheureux bonhomme à barbe blanche a payé comme beaucoup d’innocents une faute dont s’étaient rendus coupable ceux qui applaudiront à son exécution. Le feu a embrasé sa barbe et il s’est évanoui dans la fumée.À l’issue de l’exécution, un communiqué a été publié dont voici l’essentiel :
Représentant tous les foyers chrétiens de la paroisse désireux de lutter contre le mensonge, 250 enfants, groupés devant la porte principale de la cathédrale de Dijon, ont brûlé le Père Noël.
Il ne s’agissait pas d’une attraction, mais d’un geste symbolique. Le Père Noël a été sacrifié en holocauste. À la vérité, le mensonge ne peut éveiller le sentiment religieux chez l’enfant et n’est en aucune façon une méthode d’éducation. Que d’autres disent et écrivent ce qu’ils veulent et fassent du Père Noël le contrepoids du Père Fouettard.
Pour nous, chrétiens, la fête de Noël doit rester la fête anniversaire de la naissance du Sauveur.
L’exécution du Père Noël sur le parvis de la cathédrale a été diversement appréciée par la population et a provoqué de vifs commentaires même chez les catholiques.
D’ailleurs, cette manifestation intempestive risque d’avoir des suites imprévues par ses organisateurs.
L’affaire partage la ville en deux camps.
Dijon attend la résurrection du Père Noël, assassiné hier sur le parvis de la cathédrale. Il ressuscitera ce soir, à dix-huit heures, à l’Hôtel de Ville. Un communiqué officiel a annoncé, en effet, qu’il convoquait, comme chaque année, les enfants de Dijon place de la Libération et qu’il leur parlerait du haut des toits de l’Hôtel de Ville où il circulera sous les feux des projecteurs.
Le chanoine Kir, député-maire de Dijon, se serait abstenu de prendre parti dans cette délicate affaire. »

Claude Lévi-Strauss saisit l'opportunité de cet évènement pour brosser un tableau du combat en cours : liturgie contre paganisme, nativité contre Père Noël, clergé Goliath contre les rêves des enfants David.

Aujourd'hui, plus de six décennies après ces faits, les tribunaux sont saisis pour des faits somme toute similaires : la présence de crèches dans des locaux symboles de la république, et tout le monde s'en mêle.

Et pour en finir là avec la belle histoire du Père Noël, qui elle continuera aussi longtemps qu'il y aura des enfants pour y croire, deux articles sur le pour et le contre de l'existence du-dit personnage : sur Slate.fr et 20minutes.fr. Les enfants ont aussi le droit de rêver.

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