Haïti
A l'heure où tous les regards se portent vers un peuple dramatiquement touché dans ses chairs, ce billet se veut, sans aucune démagogie, un soutient à la désolation qui vient de s'abattre sur Haïti.
La communauté internationale a immédiatement réagi à la catastrophe humanitaire, et chacun à son niveau en fait autant. Aussi, il est remarquable de constater que nombre d'informations proviennent d'organisations non gouvernementales (ordinairement appelées ONG), et que celles-ci, les informations, sont utilisées par tous avec confiance et bienvenue. C'est le cas du projet libre OpenStreetMap qui en une semaine a cartographié la ville de Port-au-Prince avec une précision jusqu'ici inégalée.
La situation de Haïti est longuement détaillée ici et sur Wikipédia.
Il demeure que les liens avec ce pays sont nés de ce que j'appelle une énorme absurdité historique : l'esclavage, vil asservissement d'êtres humains par d'autres êtres humains, que Condorcet décrivait dans ses "Réflexions sur l'esclavage des Nègres" comme un besoin pour certains hommes paraisseux de s'enrichir facilement. N'oublions pas néamoins que l'esclavage existe toujours dans nos sociétés et qu'il fait autant souffrir.
Tombouctou, au Mali, est encore riche de son glorieux passé. Mais cette richesse, qui repose aujourd'hui essentiellement sur les manuscrits qui emplissent les rayonnages des bibliothèques, est en proie à l'oubli et au temps qui ronge lentement mais sûrement le papier.
Titre ambitieux pour une ambition décapitée sur l'autel de la culture du "laisser faire". Tout est dit, Copenhague ne sera pas le sommet qui aura donné ses lettres de noblesse au développement durable à dimension internationale.