Blog du cahier de brouillon

12 minutes de liberté : pour être exact, cela correspond à la durée du court métrage réalisé par la fondation Blender avec l'outil libre éponyme. Après le cinéma d'animation, les auteurs s'attaquent au film de science fiction, Tear of Steel, tout cela grâce au logiciel libre.

Initiative qui me plaît beaucoup, certainement parce que portant haut les couleurs du libre, celle de Vidéo en Poche est encore une fois la démonstration que le cinéma peut être synonyme de liberté.

Le concept est simple : contre une participation de 5€, un film est remis sur la clé usb dont on aura pris soin de se munir. Le détail de la répartition de la donation est expliqué sur le site où sont présentés par ailleurs les films.

Le réseau de cinémas Utopia est naissant et ne demande qu'à s'agrandir.

La fondation Blender vient de sortir un nouvel opus libre : Sintel. Le monde du libre n'en finit pas de produire pour le plaisir !

Quand on parle de libre, on pense logiciel et licence, plus rarement musique, mais assurément jamais (ou presque) film. Et pourtant le monde du libre n'est pas en reste dans ce domaine. Bon d'accord, les logiciels libres n'ont plus à démontrer leur force dans la création artistique et l'animation, de grands studio s'en servent désormais quotidiennement. Mais qu'en est-il de la production et du contenu ? Un petit tour sur le wikipédia (en), et là aussi, permet d'avoir une idée de ce qui se développe dans ce domaine. Entre autres choses agréables, mais là c'est histoire de goût, les courts métrages de la fondation Blender qui n'ont rien à envier aux productions commerciales, les films "blues" du dénommé John Doe qui valent également un détour, et ce petit bijou d'animation indienne (enfin, je le suppose mais n'en suis pas certain) qu'est Sita Sings the Blues.

Pour compléter le sujet, je renvoie également aux sites "Linux Prod" et "Linux Graphics" qui sont de petits condensés précieux des outils de création visuelle.